Honda s'est engagée à faire passer, d'ici 2022, 100 % de ses gammes de produits à l'électrique, notamment avec des véhicules électriques à batterie et des modèles hybrides à recharge autonome. Et pour cause,

les automobiles électriques sont des outils incontournables d'aujourd'hui et de demain. L'UE estime que son marché atteindra les 30 millions de véhicules d'ici 2030. D'après le groupe environnemental Climate Brief, « elles sont l'une des solutions cruciales pour atteindre les objectifs mondiaux en matière de changement climatique ».

Le recyclage des voitures électriques carbone-neutre est vital pour préserver ces bienfaits environnementaux. La plupart des pièces d'une voiture électrique se recyclent de la même manière que dans le cas des véhicules traditionnels.

Toutefois, les batteries lithium-ion nécessitent une tout autre approche. Depuis 2013, Honda Motor Europe s'est associée à SNAM, expert en matière de réutilisation et de recyclage de batteries. Ainsi, dès lors qu'une batterie n'est plus utilisable pour un véhicule (fin de vie), Honda la reconditionne pour lui donner une « seconde vie ».

Cette seconde vie repose sur des batteries permettant de stocker de l'énergie renouvelable. En outre, ils créent de nouvelles batteries à l'aide de précieux matériaux, comme le cobalt et le lithium extraits à l'aide de formules chimiques complexes avant d'être renvoyés en production.

Des autoroutes aux voies maritimes, Honda recourt au meilleur mode de transport pour construire ses voitures dans un esprit plus écolo.

Sur recommandation d'experts en durabilité, elle a emprunté des canaux belges pour transporter des pièces d'un site à l'autre. L'Organisation des Nations Unies a attribué le statut de pionnier ODD à deux sites logistiques européens en guise de reconnaissance de leur engagement en faveur de la durabilité, du bien-être et de la responsabilité social d'entreprise (RSE).

Des produits et des pièces arrivent à Anvers, l'un des trois ports les plus fréquentés d'Europe. Le recours à des péniches pour les transporter sur les sites Honda de Gent et d'Aalst plutôt qu'à des camions, réduit les émissions de gaz à effet de terre sur la route. Depuis juin 2019, cette initiative a permis d'éviter la production de plus de 14 tonnes de CO².

Honda s'est fixé un objectif ambitieux consistant à réduire sensiblement ses émissions dans le cadre de son programme de récupération pour lutter contre le changement climatique. Le but ? D'ici 2050, l'objectif consiste à réduire de moitié les émissions de CO² du cycle de vie total des produits (par rapport aux niveaux de 2000), ce qui équivaut à réduire les émissions de tuyaux d'échappement arrière de 80 à 90 %.

Chez Honda, la question des émissions n'est pas une nouveauté. En 2012, elle était la première du secteur à divulguer des estimations de ses quantités d'émissions de CO² rejetées dues à l'utilisation de produits. Depuis lors, le changement climatique a renforcé la nécessité de réduire ces émissions.

Autre méthode appliquée par Honda pour réagir : se consacrer à l'énergie électrique pour le futur. Selon une étude récente de l'université de Cambridge, les voitures électriques présentent des émissions moyennes à vie inférieures de 70 % par rapport aux voitures à essence, dans les pays où la majeure partie de l'énergie provient de sources d'énergie renouvelable ou nucléaire, comme la France et la Norvège.

Tel est l'engagement de Honda en faveur des véhicules électriques : d'ici 2040, 100 % des véhicules fonctionneront à l'électricité (EV et pile à combustible). La Honda e 100% électrique fait partie des véhicules de dernière génération à ne pas rejeter d'émissions par le tuyau d'échappement, contribuant ainsi à réduire de moitié ses émissions de cycle de vie d'ici 2050.

Honda a pris des engagements en faveur de la préservation de la nature et de la biodiversité, autrement dit pour protéger le monde végétal et animal d'une partie du monde.

Les arbres sont essentiels à la biodiversité, car la survie de bon nombre d'espèces en dépend considérablement (oiseaux, petits animaux, insectes, etc.). Dans les années 1960, Honda a commencé à planter des arbres sur ses terres natales au Japon. Au milieu des années 1970, elle a poursuivi dans sa lancée avec son programme de forêt communautaire.

En 2011, Honda a mis en exergue ses engagements en publiant ses directives en matière de biodiversité. Celles-ci reconnaissent « que les activités de protection de la biodiversité sont cruciales pour notre engagement en faveur de la préservation de l'environnement mondial ».

Honda ne cherche pas qu'une solution pour faire le plein de mesures écolos pour les années à venir. Elle montre la voie de sorte que tous ses produits soient alimentés par de l'énergie renouvelable.

Passer à l'énergie solaire, à l'hydroélectricité et à l'énergie éolienne. Le carburant le plus courant est l'électricité, qui peut alimenter les batteries de voitures tout électrique comme le nouvelle Honda e.

Toutefois, l'électricité peut également servir à produire d'autres carburants. Le passage d'un courant dans l'eau (électrolyse) crée de l'hydrogène et de l'oxygène. Cet hydrogène peut servir à alimenter les véhicules à pile à combustible (FCV), à l'instar de la Honda Clarity, qui fait actuellement l'objet de plusieurs essais sur certains marchés.

Le potentiel de l'hydrogène ne s'arrête pas là. En mélangeant du CO² récupéré, on obtient un carburant synthétique connu sous le nom d'e-carburant, qui peut s'utiliser dans les véhicules à moteur à combustion interne, du tout nouveau HR-V hybride aux aéronefs HondaJet, en passant par les motos, souffleuses à neige et alternateurs. Les biocarburants provenant de biomasses peuvent s'utiliser de la même manière.

Des plantations d'arbres dans les années 1960 au Japon, à l'usage avant-gardiste de seconde vie des batteries de voitures électriques, l'engagement de Honda en faveur de l'environnement va bien au-delà de la mobilité électrique.